Shōta Umehara, un producteur de l’animation hors du commun

Wonder Egg Priority, My Dress-Up Darling et Bocchi the Rock sont 3 anime sortis ces 2 dernières années qui paraissent avoir peu de choses en commun, et pourtant un lien très fort existe entre eux. Il s’agit d’une personne primordiale du staff qui a occupé un des rôles les plus importants à la production de ces 3 animes : le producteur de l’animation Shōta Umehara. Avant de s’intéresser à ce qui le rend si singulier, expliquons plus en détail le rôle qu’il endosse et en quoi son poste est clé dans le processus de création d’un anime.

Les Producteurs dans l’industrie de la Japanimation

Le Producteur de l’Animation (Animation Producer, raccourci communément en AniP) possède le rôle le plus important au sein de la direction de la production d’un anime. Il doit à la fois fournir un plan de production aux investisseurs et livrer le produit fini en parfait état au comité de production et aux diffuseurs. Pour y parvenir, l’AniP doit sélectionner les bonnes personnes et entreprises qui l’accompagneront dans la production de la série, le tout en suivant son plan de production et en divisant le budget de manière adéquate. Le choix de l’AniP attise toujours la curiosité de la communauté « sakuga » car c’est lui qui est chargé de trouver le staff. Il est donc est indirectement responsable de tout le processus créatif de l’anime. Cependant, son véritable rôle clé est de faire le lien humain entre le comité de production et les studios qui travaillent sur l’anime.

D’autres rôles méconnus sont pourtant cruciaux dans la production d’un anime. En dessous de l’AniP, on retrouve souvent le Line Producer (LineP) qui s’occupe de mettre en forme toute la ligne de production, formée de tous les rôles créatifs et de gestion qui interviendront dans la production. Alors que l’AniP négocie avec le comité de production et crée le lien avec les entreprises qui travaillent sur le projet, le LineP a un rôle plus interne au studio. Il est chargé de contrôler le nombre et le type de personnes engagées par le studio, il vérifie la disponibilité du personnel freelance essentiel et gère également le personnel chargé des illustrations officielles (et plus généralement toutes les pièces physiques qui accompagnent la sortie de l’anime). Néanmoins, bien que ce rôle soit lui aussi fondamental, certains studios comme CloverWorks peuvent se permettre de ne pas posséder de LineP à proprement parler, mais uniquement des producteurs généraux qui accompagneront l’AniP dans toutes ses démarches.

Ainsi, voilà comment se déroule l’organisation d’une mise en marche de production : dès lors que le plan de production de l’AniP est approuvé, celui-ci nomme à la fois son LineP et son bureau de production. Le rôle de ce dernier est de gérer toute la partie financière du projet ainsi que de distribuer un budget à chaque Assistant de Production (PA).

Les PA, quant à eux, se chargent dans un premier temps de contacter les animateurs pour négocier avec eux leur rémunération, et dans un second temps de s’assurer que le travail de tout le monde a été fait dans les temps, de le récolter et de le livrer au maillon suivant de la chaîne. C’est une tâche qui nécessite de très nombreux allers-retours entre les studios, le personnel de tous les départements mais aussi les travailleurs contactés sur les réseaux sociaux. Ce rôle d’assistance nécessaire à chaque production laisse l’image d’un employé qui doit toujours courir sans s’arrêter pour récupérer les travaux de tout le monde et pour lequel chaque seconde compte. Comme les assistants de production sont la plupart du temps trop inexpérimentés pour gérer de grosses sommes d’argent et pour trouver les superviseurs de l’animation et les directeurs d’épisodes, le bureau de production peut aussi prendre la main sur la partie ressources humaines et s’occuper lui-même de trouver les membres du staff manquants.

À partir du moment où le bureau de production a été nommé, il faut trouver le staff pour la pré-production afin de finaliser un premier script pour la série. C’est seulement après cela que l’AniP et le LineP peuvent donner une estimation du budget nécessaire à la production de chaque épisode individuellement. À ce stade, le budget entier peut être divisé suivant leur plan et un calendrier provisoire peut être établi par le bureau de production, sachant qu’il subira au fil de la production des modifications et ajustements de la part des PA.

Encore une fois, ce modèle de production n’est pas toujours respecté par les studios qui peuvent parfois appliquer une formule qui leur est propre. On peut de nouveau penser à CloverWorks et en particulier à la coproduction Spy x Family : Yuuichi Fukushima, producteur sur la série, a en réalité un rôle très proche d’un AniP classique car il soutient à la fois l’équipe principale mais aussi les directeurs et les superviseurs de l’animation. Fukushima s’est d’ailleurs vu confier le poste d’AniP sur un autre anime du studio, à savoir Akebi’s Sailor Uniform. Néanmoins, excepté les cas particuliers de ce style, où les studios sont suffisamment proches du comité de production pour avoir une telle liberté, le schéma de production reste sensiblement le même d’un anime à l’autre.

Il est alors possible de bien isoler le rôle de chaque producteur et d’établir une pyramide de leur influence sur la production d’un anime. Au sommet, on retrouve le Secrétaire général du comité de production, il fait office de médiateur entre toutes les instances du comité et se porte garant de la satisfaction des objectifs financiers de chacun d’entre eux. Ensuite, le comité en lui-même a le pouvoir de choisir le studio qui travaillera sur le projet, mais c’est aussi lui qui fixe le budget et le calendrier. Enfin, l’AniP a pour mission de livrer le produit fini en temps et en heure. Certains AniP sont plus enclins à négocier avec le comité de production un budget plus élevé et un meilleur calendriers de production, cependant la plupart d’entre eux se contente d’accepter ou de refuser le package complet de dates et de capitaux que leur impose le comité de production, les refus étant principalement dûs au calendrier jugé trop serré. Juste en dessous se situent le LineP, le bureau de production puis l’assistant de production des designs et finalement le reste des assistants de production. Bien que le rôle de l’assistant de production des designs soit très similaire à celui des autres PA, il s’avère que le rôle a une aura particulière et le fait que la plupart des PA des designs soient d’anciens PA expérimentés tend à montrer qu’une hiérarchie existe entre les 2 postes.

Pyramide des producteurs dans l’industrie de la Japanimation
Pyramide des producteurs dans l’industrie de la Japanimation

Qui est Shōta Umehara ?

Shōta Umehara est connu dans le milieu pour avoir un grand nombre de contacts, aspect primordial dans son rôle d’AniP. Son nom évoque instantanément à l’esprit des connaisseurs un homme qui ne s’arrête jamais de travailler et réussit à faire coopérer des animateurs parmi les meilleurs freelancers. Ce qui lui a permis au fil des années de se construire un réseau si étendu, c’est sa fascination pour le processus de production d’un anime et son investissement personnel dans cette même ligne de production. Alors qu’il pourrait se contenter de faire les plans de production et de réunir le staff principal, il cherche toujours à faire plus. S’investissant à la fois dans la recherche d’animateurs, dans la gestion du budget à tous les niveaux et dans la mise à jour du calendrier et des horaires des PA, il est passionné par son travail et n’hésite pas à accumuler les contrats, quitte à sacrifier son sommeil. Le dévouement d’Umehara pourrait s’apparenter à un excès de zèle dans un monde où dénicher les bonnes personnes et anticiper au maximum la production ne seraient pas essentiels à la réussite d’un anime. En effet, il faut savoir que la production d’une série TV classique est un processus très long et fastidieux. Lorsqu’on sait que ce processus peut durer plusieurs années, on comprend très bien à quel point il est crucial de trouver un staff engagé, motivé et capable de faire face aux problématiques qui sont susceptibles de le ralentir. C’est pourquoi Shōta Umehara a une aussi bonne image dans l’industrie : son abnégation constante pour les anime qu’il produit est un exemple pour les autres producteurs.

Ce qui est le plus impressionnant est qu’il a commencé comme la majorité des autres producteurs : sans contacts, en étant anonyme et ayant peu de compétences ni de connaissances dans le domaine. Umehara a longtemps occupé des rôles de PA avant de monter les échelons en cherchant constamment à augmenter sa liste de contacts et à affiner ses contrats pour se donner toujours plus de liberté dans le choix du staff et en particulier des animateurs.

Le début de sa carrière au studio Doga Kobo est une parfaite illustration de tout ce qu’est Umehara et d’à quel point il est passionné par son travail et par l’animation. C’est en 2007, après l’obtention de son diplôme à l’université, qu’il postule chez Doga Kobo et obtient un entretien pour une position de PA au sein du studio. Sur son CV, il écrit : « Je n’abandonnerai JAMAIS et je ne quitterai jamais mon poste », symbole à la fois de sa motivation mais aussi d’un problème courant de la profession qui, à cause de la charge de travail colossale qu’elle demande, fait abandonner de nombreux PA en herbe. Son caractère convainc le studio et il devient, au début de la décennie suivante, un des représentants du talent et de l’aptitude subversive qu’on attribuera à Doga Kobo. Il saura à la fois utiliser à son plein potentiel la génération dorée d’animateurs extrêmement doués internes au studio mais aussi faire participer les associés réguliers de Doga Kobo, tout aussi talentueux. Néanmoins, c’est par sa capacité à dénicher et recruter de nouvelles pépites qu’Umehara s’illustrera et agrandira son réseau d’année en année.

Le dénicheur de talents

Il lui fut tout d’abord attribué la production d’épisodes sous-traités par le studio Doga Kobo car son manque d’expérience à ses débuts ne lui permettait pas de prétendre à plus qu’un PA ordinaire. Sa participation sur le banal 11ème épisode de la Saison 2 de Shin Koihime Musou en est le parfait exemple.

Il fallut 4 ans à Umehara pour qu’il se voie confier les clés d’épisodes majeurs du studio, à commencer par l’épisode 6 de Nisemonogatari en 2012, produit par Shaft et sous-traité chez Doga Kobo. Cet épisode légendaire vit l’éclosion de nombreux animateurs qui ont marqué la japanimation par la suite tels que les freelancers Tatsurou Kawano, Yūsuke Yamamoto (surnommé « Nara »), Hirofumi Okita, Kazuaki Shimada, Masayuki Nonaka ainsi que Ryū Nakayama, symbole de la webgen qui est aujourd’hui le réalisateur de Chainsaw Man.

Animation : Ryū Nakayama (Sakugabooru | Twitter) | Sakugabooru

Accompagnés par des vétérans du studio dont font partie Takashi Mukōda et Junichiro Taniguchi, ils délivrèrent un épisode qui resta dans les mémoires. Umehara est loin d’être étranger à l’âge d’or que le studio vit naître en son sein au début de la décennie car c’est son épisode 11 de la saison 2 de Yuru Yuri sorti en 2012 qui est considéré comme le tournant qui fit passer Doga Kobo dans une toute autre dimension.

Lors de cette période, de nombreux jeunes animateurs très talentueux prirent leur envol sous la tutelle de Umehara. À commencer par China, recrue de 16 ans seulement, parfaitement inconnu avant d’être appelé par le producteur. De nos jours, il est bien plus courant de dénicher de jeunes talents sur Internet et de leur faire confiance malgré la distance et le manque d’expérience. Cependant, Umehara voyait en lui un potentiel bien que les risques de faire participer des animateurs si expérimentés était grand. Ryōsuke Nishī fait lui aussi partie de ces jeunes qui reçurent très tôt la validation de Umehara car il devint rapidement animateur principal sur plusieurs épisodes d’une des séries phares du studio, à savoir les épisodes 1, 3, 5, 8 et 12 de Love Lab.

Dès lors, Umehara commença son ascension au sein de Doga Kobo, obtenant pour la première fois le rôle de membre du bureau de production sur Mikakunin de Shinkoukei. Malgré des petits échecs personnels comme sa première expérience de storyboard sur l’opening de Mikakunin qui eut tellement de retakes (corrections ordonnées par le réalisateur lorsqu’il juge que la qualité n’est pas satisfaisante) qu’il décida de ne plus jamais en refaire, il resta égal à lui-même et continua de rechercher des animateurs talentueux pour les faire participer à ses productions.

Umehara ne s’arrêta pas de grimper les échelons petit à petit après Mikakunin. Il fut d’abord nommé aux postes d’assistant de production et de directeur de production pour l’anime Plastic Memories, puis obtint enfin le rôle d’AniP pour sa première fois sur Sansha Sanyou. Bien que similaires, les postes de directeur de production et d’AniP se distinguent sur le personnel avec lequel ils interagissent : quand le premier se concentre sur la supervision et la direction des assistants de production, le second s’occupe de recruter du personnel pour la série dans son ensemble. La production de Sansha Sanyou faisait preuve d’une grande richesse de talents, dans la lignée des productions précédentes. Des pépites du milieu de l’animation telles que Hayate Nakamura s’associèrent à des animateurs confirmés comme Akira Hamaguchi, Hirofumi Okita, Yuki Satō et enfin Enishi Ōshima. Malgré l’engouement autour de la série, Umehara passa par une phase de remise en question sur ses propres capacités en tant qu’AniP. Sansha Sanyou fut sa première et dernière expérience au poste de producteur de l’animation au sein de Doga Kobo ; comme un parallèle, l’âge d’or du studio prit fin avec les doutes de son producteur phare. Par la suite, il travailla sur quelques épisodes de HIMOUTO! Umaru-chan ainsi que Touken Ranbu Hanamaru avant de quitter définitivement le studio en 2017.

Ses rares interventions dans des productions du studio lors des années suivantes ne lui serviront qu’à fortifier ses liens avec des membres du studio à l’instar de Shin Wakabayashi et Maiko Kobayashi. Cette dernière deviendra d’ailleurs une fidèle alliée sur certaines de ses productions récentes que sont Fate/Grand Order: Babylonia ou encore Wonder Egg Priority.

Il rejoint A-1 Pictures, et débuta avec son nouveau studio sur l’épisode 6 de The IDOLM@STER Side M. Il n’eut pas le temps de s’accoutumer à cette nouvelle série car il fut rapidement appelé à l’aide sur une autre production en cours du studio qui nécessitait sa présence à cause des problèmes d’emploi du temps qu’elle rencontrait ; il s’agit de Darling in the FranXX. Si Umehara avait pris la décision de rejoindre A-1 plutôt qu’un autre studio, c’est grâce à celui qui occupait le rôle d’AniP à la fois sur The IDOLM@STER mais aussi sur Darling in the FranXX : Yūichi Fukushima. Sur les conseils de son ami Yūsuke Matsuo, ancien animateur de KyoAni, Shōta Umehara avait déjà pris contact avec Fukushima lorsqu’il travaillait sur Yuru Yuri. Les deux hommes s’étaient déjà rencontrés à l’époque et le courant était tellement bien passé entre les deux sur le plan professionnel que le producteur de Doga Kobo fit part dès le lendemain à ses supérieurs de sa volonté de travailler un jour pour l’A-1 Pictures de Fukushima. Umehara voyait en lui un modèle, un producteur qui avait la même vision du métier que lui mais qui était plus qualifié dans tous les domaines. La relation, professionnelle au départ, entre Umehara et Fukushima devint plus amicale au fil des années, si bien qu’ils ouvrirent un blog commun du nom de « Anime Seisaku Koukan Nisshi » pour discuter de leurs expériences professionnelles et de leur manière d’aborder leur métier.

Umehara se consacra donc au sein d’A-1 à épauler Fukushima sur ses productions. Il se chargea d’épisodes très orientés développement de personnages sur Darling in the FranXX, où il eut l’occasion de rencontrer des animateurs talentueux en particulier dans le « character acting ». Parmi eux, certains sortent du lots comme Hayate Nakamura, Akira Hamaguchi, Keisuke Kobayashi (avec qui il avait déjà eu l’occasion de travailler avec eux sur des productions de Doga Kobo), Takumi Sunakohara, Yuki Yonemori, Ken Yamamoto (avec qui il avait déjà travaillé sur Plastic Memories) et finalement Kazuta Sugiyama (surnommé « totos »). Ce dernier l’accompagna aussi sur la production de l’opening de The Promised Neverland qui fut chapeautée comme toutes les productions d’Umehara à cette période par Fukushima.

Durant cette période, il mit un point d’honneur à entretenir voire même à étendre son réseau. Ses connexions conservées avec ses anciens collègues de Doga Kobo et en particulier avec Shin Wakabayashi l’amenèrent à prendre part à la production de PV, par exemple sur l’anime 22/7. Les nouveaux liens qu’il créait avec des gens du milieu proches de Kyoto Animation l’emmenèrent à envisager un départ vers le studio des Hatta ; mais même s’il se rétracta au final, il conserva des connexions avec des membres de KyoAni dont Yukiko Horiguchi, la character designer la plus réputée à l’époque, avec qui il finit par s’associer sur 22/7.

En 2019, Umehara travaille sur la production de Fate/Grand Order: Zettai Majuu Sensen Babylonia épisode 5 avant de disparaître des radars.

Animation : Ken Yamamoto (Sakugabooru | Twitter) | Sakugabooru

Le retour après sa remise en question

Si son retour était très attendu, tout le monde a été surpris quand il accepta le poste d’AniP sur Wonder Egg Priority, 5 ans après sa remise en question. Ayant la confiance de personnes haut placées au sein de CloverWorks, il nomme son ami de toujours Shin Wakabayashi réalisateur et lui confie les rênes d’un anime original ambitieux. Bien que la production ne se soit pas déroulée sans encombres, la santé des employés se dégradant (à commencer par Umehara lui-même qui se retrouva à l’hôpital pour surmenage) et les retards s’accumulant tellement que le dernier épisode fut retardé d’une saison entière, elle n’en reste pas moins d’une qualité extraordinaire. Suivant sa formule habituelle, Umehara a allié des animateurs vétérans, Tatsuya Yoshihara, Keisuke Kobayashi et Takuya Niinuma pour ne citer qu’eux, à des jeunes talents créatifs à l’instar d’Asaka Yokohama et Harumi Yamazaki. De surcroît, Umehara fit le choix inédit, quand la production était au plus mal, d’attribuer un rôle jamais vu auparavant à deux fans d’animation sans aucune expérience professionnelle : « Overseas Animation Assistant Production Manager ». FAR et Blou firent donc le pont avec des animateurs freelance étrangers nouvellement contactés par la production. Par sa flexibilité, il a inventé une nouvelle manière de combler les lacunes de son staff, ne se refusant jamais à proposer des postes à des passionnés même s’ils n’avaient jamais fait leurs preuves dans l’industrie auparavant.

Infatigable et épanoui dans ce rôle d’AniP qui lui semblait hors de portée des années auparavant, Umehara enchaîna avec la production de My Dress Up Darling où il fit encore marcher son réseau pour un résultat des plus satisfaisants, si on omet les 2 épisodes sous-traités. La patte Umehara est en passe de devenir une véritable marque de fabrique qui se confirme en ce moment même avec la sortie actuelle de l’excellent Bocchi the Rock, qui sera exploré plus en détail dans un article à venir.

Conclusion

Shōta Umehara a révolutionné le rôle de producteur de l’animation. Même si son abnégation et sa passion ont parfois été un frein à sa progression tant il visait constamment la perfection et se refusait tout écart quitte à remettre sa méthode de travail entière en question pendant plusieurs années, ses qualités lui permirent de toujours s’illustrer et de marquer les esprits de tous les gens qui faisaient sa rencontre. Il outrepasse constamment son rôle et adore plus que tout s’investir dans tous les compartiments des productions qu’il gère. Ainsi, voir le nom d’Umehara au poste d’AniP est aujourd’hui devenu l’assurance d’une production ambitieuse, qualitative et qui ne laisse personne indifférent.

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